Commission Fédérale Rénovation PS Hérault

Une mécanique politique en panne

Une mécanique politique en panne

La vie politique du parti socialiste est rythmée par un temps fort constitué par le Congrès du parti qui a pour mission de déterminer l’orientation politique du parti. Un principe simple soutien cette mécanique ; à savoir que le rapport politique national et fédéral est déterminé par les résultats obtenus par les différentes motions d’orientation nationale. La modalité retenue est claire, on se regroupe derrière la motion arrivée en tête et à fortiori derrière celle qui est majoritaire. L’intuition sous-jacente est que l’objectif principal des socialistes est le rassemblement sur la base d’un rapport politique clair. C’est la raison pour laquelle les premiers secrétaires du parti étaient désignés directement au Congrès car la légitimité militante était conférée via les textes d’orientation nationale.

Lionel Jospin, en apportant des modifications sur le mode d’élection des 1ers secrétaires a brouillé fondamentalement la mécanique du parti. En effet, si cette réforme le mettait à l’abri d’un éventuel coup tordu comme ceux reçus par Fabius et Rocard, elle engendre de fait un conflit de légitimité au sein du parti. De fait, en voulant répondre à un problème réel, il a engendré un autre problème. On reste persuader à la lumière de ce qui vient de se passer au sein du parti qu’il faut aujourd’hui regrouper l’élection du poste de 1er secrétaire avec le texte sur les motions. De sorte que le 1er tour de l’élection des premiers secrétaires soit directement assis sur le vote des motions d’orientation nationale. Au congrès les motions pourront fusionner pour constituer une majorité nationale. Dès lors, au second tour ne pourraient se présenter que la motion ou les groupes de motions ayant dépasser 40% des suffrages au 1er tour.

On peut constater que très peu de responsables du parti se soucie ou comprennent la mécanique de fonctionnement du parti socialiste. Et les incohérences entre les démarches des dirigeants d’une part, la mécanique du parti d’autre part, sont à l’origine du manque de lisibilité et de crédibilité dont souffre notre parti en ce moment notamment auprès des classes populaires. Le besoin structurel du parti socialiste est très présent au niveau local comme au niveau national. Les hommes et les femmes de ce pays ont besoin d’une parole humaine authentique, ils attendent une approche qui rompe avec l’injustice et l’arbitraire du pouvoir Sarkozy.

 

                                  Jean Fernand Nguema



18/12/2009
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